Histoire Ebook - Bonhomme JulienRecension d'ouvrages rares et interdits2024-03-27T00:17:43+00:00Histoire Ebookurn:md5:ab01485ca667d10c10168268ea085a51DotclearBonhomme Julien - Magie Sorcellerieurn:md5:2637d1f967c9fe6b019ca47de4bb272c2015-12-16T06:28:00+00:002015-12-16T06:30:47+00:00balderBonhomme JulienMagieReligionSatanisme <p><img src="https://histoireebook.com/public/img3/Bonhomme_Julien_-_Magie_Sorcellerie.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Bonhomme Julien</strong><br />
Ouvrage : <strong>Magie Sorcellerie</strong><br />
Année : 2010<br />
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Lien de téléchargement : <a href="https://histoireebook.com/public/ebook2/Bonhomme_Julien_-_Magie_Sorcellerie.zip">Bonhomme_Julien_-_Magie_Sorcellerie.zip</a><br />
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Magie, science et religion. La magie repose sur l’idée que l’être humain peut influer sur le cours ordinaire des événements par des moyens surnaturels. Réservée à des spécialistes rituels, elle suppose l’acquisition d’un savoir occulte qui requiert souvent une initiation (ainsi l’initiation des medicine-men chez les aborigènes d’Australie ou celle des devins-guérisseurs nganga en Afrique centrale). Ses fonctions manifestes peuvent être très diverses, qu’il s’agisse d’une action sur le monde ou sur autrui : magies de fertilité ou de chasse, magies d’amour ou de guerre, magie protectrice pour se prémunir d’un danger ou, au contraire, magie maléfique pour nuire à la santé et aux biens d’autrui. Pour désigner cette forme de magie agressive dirigée contre autrui, on parlera alors de « sorcellerie ». La magie représente ainsi le type même du comportement étrange et contre-intuitif que les anthropologues ont cherché à expliquer : c’est pourquoi la question de la rationalité des croyances et des pratiques magiques se situe au centre des débats. Les études en sciences sociales sur la magie débutent véritablement avec les travaux d’Edward B. Tylor (Primitive culture, 1871) et de James G. Frazer (Le Rameau d’or, 1e éd. en 1890). Depuis lors, la magie est communément pensée par opposition à la science et à la religion, chacun des termes se définissant en fonction des deux autres. Dans leur « Esquisse d’une théorie générale de la magie » (1902), Henri Hubert et Marcel Mauss distinguent ainsi la magie de la religion. La religion suppose un culte organisé et s’adresse à une divinité transcendante. Par contraste, la magie désigne « tout rite qui ne fait pas partie d’un culte organisé, rite privé, secret, mystérieux et tendant comme limite vers le rite prohibé ». Contrairement aux spéculations abstraites de la théologie, elle est orientée vers le concret et implique la manipulation de forces immanentes à la nature (dont le concept mélanésien de « mana » constitue le paradigme). Le sort représente l’acte magique par excellence : alors que dans la prière religieuse, l’adresse à la divinité est à elle-même sa propre fin, l’invocation magique constitue un moyen en vue d’une autre fin. <strong>...</strong></p>