Histoire Ebook - Bouché-Leclercq AugusteRecension d'ouvrages rares et interdits2024-03-27T00:17:43+00:00Histoire Ebookurn:md5:ab01485ca667d10c10168268ea085a51DotclearBouché-Leclercq Auguste - La science des rêves dans l'antiquitéurn:md5:4bc40815d662d67b618017cbf041a6532016-12-13T19:52:00+00:002016-12-13T20:12:05+00:00balderBouché-Leclercq AugusteEuropeTradition <p><img src="https://histoireebook.com/public/img3/Bouche-Leclercq_Auguste_-_La_science_des_reves_dans_l_antiquite.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Bouché-Leclercq Auguste</strong><br />
Ouvrage : <strong>La science des rêves dans l'antiquité</strong><br />
Année : 1879<br />
<br />
Lien de téléchargement : <a href="https://histoireebook.com/public/ebook2/Bouche-Leclercq_Auguste_-_La_science_des_reves_dans_l_antiquite.zip">Bouche-Leclercq_Auguste_-_La_science_des_reves_dans_l_antiquite.zip</a><br />
<br />
Introduction. La science divinatoire repose sur l’interprétation de signes extérieurs dont le sens a été fixé soit par une révélation primitive, soit par l’expérience. L’âme humaine ne connaît la pensée divine que par le moyen de symboles : la lumière d’en haut ne lui arrive que réfléchie par des intermédiaires, toujours affaiblie, souvent dénaturée par l’inertie ou l’activité propre des milieux qu’elle traverse. Aux erreurs qui peuvent résulter de l’imperfection des instruments dont se servent les dieux s’ajoutent les méprises de l’intelligence mal éclairée par une lueur douteuse et obligée de discerner, en présence des phénomènes conformes aux lois naturelles, la part de l’intention surnaturelle qui s’y ajoute. Les prodiges qui accusent nettement cette intention ne sont pas le langage ordinaire des dieux ; le plus souvent, la pensée divine se cache dans des incidents vulgaires qui peuvent s’expliquer sans elle et le devin a besoin, pour l’y découvrir, de l’analyse la plus pénétrante. Il arrive ainsi que l’on est exposé non seulement à se tromper dans le travail si compliqué de l’interprétation, mais à méconnaître la nature des phénomènes observés, à prendre pour signe ce qui n’en est pas et, réciproquement, à considérer comme un fait sans valeur un signe véritable. En résumé, les inconvénients de la méthode inductive sont, d’une part, la difficulté de constater l’existence des signes, toutes les fois que ces signes ne sont pas des prodiges, et d’autre part, la difficulté non moins grande d’en dégager le sens caché sous une forme symbolique. On pouvait facilement concevoir des modes de révélation dans lesquels l’une de ces chances d’erreur, ou même l’une et l’autre, seraient supprimées. Pour obvier aux méprises et aux incertitudes provenant de la confusion entre les signes et les phénomènes naturels, ainsi que de l’altération des signes par des instruments imparfaits, il fallait mettre l’âme directement en rapport avec les dieux, et, pour prévenir les erreurs d’interprétation, il fallait substituer au langage symbolique le langage humain. Tel fut le rôle de la divination intuitive ou subjective. <strong>...</strong></p>