Histoire Ebook - Brunner JohnRecension d'ouvrages rares et interdits2024-03-27T00:17:43+00:00Histoire Ebookurn:md5:ab01485ca667d10c10168268ea085a51DotclearBrunner John - Le troupeau aveugle Tome 2urn:md5:d45bd54713f0ed4284cf5651740146cd2015-06-16T14:56:00+01:002015-06-16T14:09:57+01:00balderBrunner JohnRoman <p><img src="https://histoireebook.com/public/img3/Brunner_John_-_Le_troupeau_aveugle_Tome_2.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Brunner John</strong><br />
Ouvrage : <strong>Le troupeau aveugle Tome 2</strong><br />
Année : 1972<br />
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Juin. Des vues auxquelles on adhère. Encore assez largement. C’est une païenne de Malacca Au nom affreusement impie. Quant à la couleur de sa peau, On n’en fait pas de plus noire, Mais elle répondait quand on l’appelait Jill. Loin de chez lui un homme Peut être nostalgique et regretter Ses parents, ses amis et le reste. Elle n’était pas « Ma douce, mon unique », Mais d’autres en ont fait autant ! Je ne rougis pas et je ne cherche pas d’excuse. Je ne crois pas qu’elle aimerait ça, Car lorsqu’elle a cessé de se lamenter Et de gémir sur ses bleus, Le fait est que j’avais détruit son affreuse idole. Je lui ai enseigné le respect du fusil, Je l’ai rompue au mors et à la selle, Et je lui ai laissé un fils d’Anglais ! Chansons au long cours, 1905. <strong>...</strong></p>Brunner John - Le troupeau aveugle Tome 1urn:md5:0cf829cc9c0f4d7e585cc81fb1ecf3792015-06-16T14:52:00+01:002015-06-16T13:53:14+01:00balderBrunner JohnRoman <p><img src="https://histoireebook.com/public/img3/Brunner_John_-_Le_troupeau_aveugle_Tome_1.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Brunner John</strong><br />
Ouvrage : <strong>Le troupeau aveugle Tome 1</strong><br />
Année : 1972<br />
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Décembre. Perspective. Le jour poindra où même les enfants pourront Jouer sur le gazon en toute quiétude. Le loup cruel ne les troublera point, Ils ne connaîtront du lion que son image dans un livre. Nul arbre vénérable ne laissera tomber Sa vieille branche sur des têtes sans méfiance. Les forêts donneront naissance à des bosquets soignés Et chaque désert sera une pelouse. Zézayant avec un zèle intempestif, L’un dira : « J’arrive de l’Ouest, Où Grand-papa trima pour capter la mer effroyable Et la changer en un lac docile ! » L’autre répondra : « Ma maison est dans l’Est, Où, me dit ma maman, vivait autrefois une bête sauvage Dont les crocs souvent se découvraient de rage horrible. J’en ai vu une, c’est vrai, à l’abri derrière des barreaux ! » De même le Nord, où jadis tout n’était que neige, Le règne des manoirs et des chaumières connaîtra, Et la musique gracieuse du rire des bébés, Et le chemin de fer, la route, le télégraphe. Le Sud aussi : Les océans autour du Pôle Seront domestiqués. Quel noble but ! Tels sont les rêves qui infailliblement l’esprit inspirent Et les explorateurs anglais enflamment… Noël dans la Nouvelle Rome, 1862. <strong>...</strong></p>Brunner John - Le long labeur du tempsurn:md5:c8a0f89b93a36bc62b2c611cc7ce0e712012-10-10T17:51:00+01:002017-03-08T07:24:43+00:00balderBrunner JohnRoman <p><img src="https://histoireebook.com/public/img/Brunner_John_-_Le_long_labeur_du_temps.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Brunner John Kilian Houston</strong><br />
Ouvrage : <strong>Le long labeur du temps</strong><br />
Année : 1965<br />
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La crise débuta un matin où j’étais en retard. À mon entrée dans le vestibule du Bureau des Relations Culturelles, la pendule-calendrier indiquait : 9.38 – zone 7 – mardi 30 février. Professionnellement, je n’étais pas en faute. Malgré les plaisanteries malveillantes visant le Bureau des Relations « Pauvres », j’avais le sentiment d’accomplir un travail fécond et je m’y consacrais à plein temps ; aussi cette arrivée tardive était-elle une exception. D’ailleurs, j’avais une excuse que personne ne pouvait discuter… pas même Tinescu, le directeur du B.R.C., dans l’une de ses humeurs matinales les plus acerbes. C’est du moins ce que je pensais en gagnant l’ascenseur, totalement inconscient du bourbier où j’allais me trouver plongé. Je pénétrai dans mon bureau, dont la porte était munie de l’inscription suivante, en anglique : ROALD VINCENT Adjoint ABSENT Le dernier mot se transforma en PRÉSENT tandis que le bloc-secrétaire incorporé à mon bureau m’identifiait. Je m’assis et m’informai des affaires en cours. Ma propre voix enregistrée sur bande me répondit : « Transmettre 61 du Cygne 19 k à l’intégration pour examen final. Déjeuner au Kingdom avec Patricia. Appeler Micky Torres entre 14 et 16 heures au sujet d’Epsilon d’Eridan 8 c. Les conclusions de ce rapport doivent être prêtes en fin de matinée, sinon voir sans faute Tomas. » <strong>...</strong></p>Brunner John - La planète Folieurn:md5:a95301063c08b70a119f1ebfcb1bdeec2012-10-10T17:49:00+01:002017-03-08T07:24:47+00:00balderBrunner JohnRoman <p><img src="https://histoireebook.com/public/img/Brunner_John_-_La_planete_Folie.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Brunner John Kilian Houston</strong><br />
Ouvrage : <strong>La planète Folie</strong><br />
Année : 1968<br />
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Un rêve… Accablé par la présence de cette lune balafrée, terrible et réprobatrice, au milieu du silence hystérique de la nuit, Dennis Malone s’agitait sur son lit sans parvenir à se réveiller, luttant en vain pour briser les chaînes de sa fatigue. Installé tout au sommet d’un pic colossal, surplombant d’une infinité d’années-lumière un abîme sans fond, il se trouvait être la cible d’un jeu de massacre où des balles grandes comme la lune tombaient dru comme la grêle, entaillées par une bouche accusatrice, annonciatrice de catastrophes – et parfois la bouche s’ouvrait pour dessiner les traits d’un Jéhovah vengeur, répandant sa malédiction sur lui et toute sa descendance. Les distances interstellaires sont les règles de quarantaine divines. Finalement, l’angoisse libérée par l’activité désespérée de son cortex envoya un long trait de douleur dans sa moelle épinière. Il s’éveilla en sursaut, tel un crapaud aiguillonné par un tisonnier brûlant. Ses paupières se mirent à battre et restèrent toutes grandes ouvertes. Pour empêcher la lumière de la lune d’entrer, il avait fermé la porte à fond et tiré les volets sur la fenêtre sans vitres. Une faible lueur pénétrait cependant par les volets de ventilation disposés sous les gouttières et son regard avide cherchait à retrouver des formes, la silhouette d’un mobilier familier. Mais celui-ci était trop loin de lui, de l’autre côté du plancher, véritable lac de ténèbres, et il aurait pu tout aussi bien errer dans l’espace où le vide prive de toute perspective. Il retint un gémissement. Rassuré par le contact de son corps et du matelas, il parvint à acquérir suffisamment de maîtrise pour poser ses pieds sur le sol et s’empêcher de penser que les planches lisses qui le constituaient avaient été taillées dans une plante ressemblant davantage à une pustule végétale qu’à un honnête arbre. Enfin… c’était tout de même du bois. Les frissons d’horreur qu’il avait rapportés de son cauchemar s’apaisaient peu à peu. Sa respiration se fit plus régulière, de même que le rythme de son coeur. Il ne servait à rien de tenter d’allumer la lumière – le courant était coupé à minuit afin de préserver les irremplaçables générateurs. Il lui faudrait traverser toute la pièce pour ouvrir les volets. Et alors, il verrait – Assez ! Il trembla à nouveau mais fut soulagé de constater qu’il ne s’agissait que d’un léger frisson. Il s’était couché nu, comme à son habitude, et pendant son sommeil une brise s’était levée de la mer. À tâtons, il retrouva ses vêtements qu’il avait portés le jour précédent ; il les enfila puis glissa ses pieds à l’intérieur de ses chaussures. <strong>...</strong></p>Brunner John - Tous à Zanzibarurn:md5:34d53b5f69a916eeedbd78d10f1c53262012-03-10T20:02:00+00:002021-02-06T23:02:06+00:00balderBrunner JohnAfriqueEsclavageRoman <p><img src="https://histoireebook.com/public/img/Brunner_John_-_Tous_a_Zanzibar.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Brunner John Kilian Houston</strong><br />
Ouvrage : <strong>Tous à Zanzibar</strong><br />
Année : 1968<br />
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Préface. SCIENCE-FICTION ET PROSPECTIVE. Apologue. La Science-Fiction et la Prospective sont des demi-sœurs ayant pour père commun le désir d’appréhender l’avenir et pour mères deux cousines un peu éloignées, l’imagination et la Méthode. Curieusement, il y a toujours eu un peu de mésentente dans cette famille, à savoir que l’aînée, la fiction, manifestait volontiers de la révérence pour sa cadette tandis que celle-ci, un rien parvenue, s’affichant à la table des grands et s’efforçant de paraître bonne élève et sérieuse, affectait souvent d’ignorer cette parenté, ou, ramenée à elle, de la mépriser. Certains prétendent que la Prospective, jalouse de la séduction de la mère de l’autre, alléguait son peu de vertu et mettait en avant la qualité de l’éducation que la Méthode lui avait, quant à elle, donnée. Peut-être les temps sont-ils venus d’une réconciliation permettant aux deux sœurs d’occuper chacune la place qui lui revient et de se conforter mutuellement dans la poursuite passionnante et fort nécessaire de cette chimère, la maîtrise du futur. <strong>...</strong></p>Brunner John - Sur l'onde de chocurn:md5:bc55b7f0ebb2664e46309d445c3e13122012-03-10T20:01:00+00:002017-03-08T18:23:23+00:00balderBrunner JohnRoman <p><img src="https://histoireebook.com/public/img/Brunner_John_-_Sur_l_onde_de_choc.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Brunner John Kilian Houston</strong><br />
Ouvrage : <strong>Sur l'onde de choc</strong><br />
Année : 1975<br />
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PENSÉE POUR AUJOURD’HUI. Ôtez-leur long comme l’ongle, ils vous mettront l’enfer en chair. MODE DE RECOUVREMENT DES DONNÉES L’homme assis au creux du fauteuil en acier massif était aussi nu que les murs blancs de la pièce. On lui avait rasé entièrement la tête et le corps. Il ne lui restait plus que les cils. Des languettes adhésives maintenaient des capteurs en position à une douzaine d’endroits de son crâne, sur ses tempes au coin des yeux, aux commissures de ses lèvres, sur sa gorge, à l’endroit du cœur et du plexus solaire ainsi qu’à l’emplacement de chaque ganglion majeur en descendant jusqu’aux chevilles. De chacun des capteurs partait un fil arachnéen qui aboutissait au seul objet de la pièce – hormis le fauteuil en acier et deux autres sièges plus agréables d’aspect – qu’on aurait pu qualifier de meuble. Il s’agissait d’une console d’analyse de données qui devait faire deux mètres de large sur un mètre cinquante de haut. Sa surface inclinée, à portée de l’un des deux sièges, comportait plusieurs écrans cathodiques et une infinité de voyants lumineux. En outre, le fauteuil en acier était muni dans son dossier de plusieurs tiges ajustables au bout desquelles étaient fixés des micros et une caméra trivi. L’homme au crâne tondu n’était pas tout seul dans la pièce. Trois autres personnes étaient présentes : une jeune femme en blouse blanche, occupée à vérifier que les capteurs étaient en place, un homme de race noire au visage émacié, portant un élégant pourpoint grenat sur lequel était épinglée une carte avec un nom, Paul T. Freeman, et une photo, et enfin un homme blanc, trapu, quinquagénaire, muni d’une carte analogue au nom de Ralph C. Hartz. Au bout d’un long moment de contemplation silencieuse, Hartz parla : — Voici donc ce fameux insoumis qui est allé plus loin et qui a réussi à nous déjouer mieux et plus longtemps que tous les autres. — La carrière de Haflinger, répondit doucement Freeman, est en effet assez impressionnante. Vous avez parcouru le dossier ? — Évidemment. Je ne serais pas ici autrement. Peut-être que c’est chez moi une impulsion atavique, mais je voulais voir de mes propres yeux celui qui collectionne une telle panoplie de personnages différents. Il est plus facile de demander ce qu’il n’a pas été que ce qu’il a été. Créateur d’utopies, conseil en style-de-vie, spéculateur delphique, expert-saboteur en informatique, rationalisateur système et Dieu sait quoi encore. — Homme d’église aussi, ajouta Freeman. Nous entamons cette partie-là aujourd’hui. Moi, ce qui m’étonne le plus, ce n’est pas le nombre de professions qu’il a successivement occupées, mais l’ampleur du contraste entre toutes ces versions différentes de lui-même. — Il est pourtant naturel qu’il ait cherché à brouiller les pistes le plus radicalement possible. — Ce n’est pas ce que je veux dire. Le fait d’avoir réussi à nous échapper si longtemps implique nécessairement qu’il a appris à vivre avec et sans doute, dans une certaine mesure, à maîtriser ses réflexes surchargés simplement en utilisant le genre de tranquillisants que vous et moi nous achèterions dans le commerce pour compenser le choc causé par un déménagement, par exemple, et encore à très faible dose. Le front de Hartz se plissa. « Hum… vous avez raison. C’est assez surprenant, en effet. Êtes-vous prêt à commencer la séance d’aujourd’hui ? Mon emploi du temps ne me permet pas de rester très longtemps à Randémont, vous savez. » La jeune femme en blouse blanche annonça sans lever la tête : — Vous pouvez y aller, monsieur. Son statut est maxi. <strong>...</strong></p>Brunner John - Les négriers du cosmosurn:md5:d000c61748649e29089b91ce472e5f152012-03-10T19:45:00+00:002017-03-08T18:23:29+00:00balderBrunner JohnEsclavageEx-Libris LenculusReptilienRoman <p><img src="https://histoireebook.com/public/img/Brunner_John_-_Les_negriers_du_cosmos.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Brunner John Kilian Houston</strong><br />
Ouvrage : <strong>Les négriers du cosmos Un homme seul s'attaque au gang interplanétaire des marchands d'esclaves</strong><br />
Année : 1960<br />
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PROLOGUE. Au cours des derniers mois, Lars Talibrand voyagea vite et loin. Il fonça d'astre en astre, de système en système. Chaque fois qu'il parvenait à se ménager une journée ou deux, il revenait sur ses pas, il traçait de fausses pistes. Et pourtant il ne put échapper à la mort patiente qui le suivait pas à pas. Il alla de la planète Vernier à la planète Arthworld. De là il se propulsa vers Creew’n Dith. Puis, laissant derrière lui Creew’n Dith, il fila jusqu'à Newholme. Il fit ensuite un détour par Mars. Il arriva enfin sur la Terre, à l'époque du Carnaval. Le monde entier était en liesse. Et ce fut là, dans une petite chambre perchée tout en haut d'un hôtel qui d'un côté dominait le tumulte de la fête et de l'autre un paisible bras de mer, qu'il rencontra son destin. Lars Talibrand n'avait pas perdu une seule seconde. Parce qu'il savait que de sa rapidité dépendait quelque chose de beaucoup plus important que sa vie elle-même. Pourtant, remontant à ceux qui l'avaient décrétée et parcourant en sens inverse le même chemin, la nouvelle de sa mort voyagea plus vite encore qu'il n'avait su le faire. Et, dans quelques mondes dispersés à travers la galaxie, certains hommes, certaines femmes, respirèrent mieux parce que Lars Talibrand, lui, avait cessé de respirer. <strong>...</strong></p>