Histoire Ebook - Chiron YvesRecension d'ouvrages rares et interdits2024-03-27T00:17:43+00:00Histoire Ebookurn:md5:ab01485ca667d10c10168268ea085a51DotclearChiron Yves - Padre Pio le stigmatiséurn:md5:6901f45e4be234947a9101fbec6b55b82013-10-17T23:25:00+01:002013-10-17T22:30:40+01:00balderChiron YvesCatholique <p><img src="https://histoireebook.com/public/img2/.Chiron_Yves_-_Padre_Pio_le_stigmatise_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Chiron Yves</strong><br />
Ouvrage : <strong>Padre Pio le stigmatisé</strong><br />
Année : 1989<br />
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Lien de téléchargement : <a href="https://histoireebook.com/public/ebook2/Chiron_Yves_-_Padre_Pio_le_stigmatise.zip">Chiron_Yves_-_Padre_Pio_le_stigmatise.zip</a><br />
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Avant-propos. Écrire une biographie de Padre Pio (1887-1968) tient de la gageure. C'est presque encore un contemporain. Son existence a été si tumultueuse, si riche en événements tragiques, mystérieux ou extraordinaires que davantage de recul dans le temps serait parfois souhaitable. L'écume des passions diverses laisse encore ses traces dans les témoignages ou écrits disponibles à ce jour. C'est une gageure aussi par la dimension même du personnage et de son existence. Dans la vie de Padre Pio le surnaturel surabonde : visions, guérisons miraculeuses, bilocation, incendium amoris, odeur de sainteté, don des langues, prédictions, sans parler des stigmates qui ont été, pendant très exactement cinquante années, la manifestation la plus éclatante, la plus visible du surnaturel dans sa vie. Comment raconter ces faits extraordinaires sans dresser un simple catalogue du sensationnel ? Il est nécessaire de donner toujours leur signification spirituelle. En ce cas, l'historien qui établit un récit d'après des témoignages ou des documents dignes de foi doit aussi avoir recours à la théologie mystique pour tenter d'expliquer l'inexplicable. De nombreux ouvrages ont été consacrés à celui que le pape Benoît XV présentait, en 1921, comme « un homme extraordinaire, un de ceux que Dieu envoie de temps en temps sur la terre pour convertir les hommes ». En Italie, d'importants recueils de documents ont été publiés : en 1967, par Francobal do Chiocci et Luciano Cirri, en 1978, par Giuseppe Pagnossin. Nous avons avec ces travaux des mines inépuisables où le chercheur trouvera une multitude de reproductions photographiques des textes, manuscrits ou papiers originaux. En France, le centenaire de la naissance de Padre Pio a permis la publication de deux ouvrages intéressants : par le père Jean Derobert, une étude de la spiritualité du stigmatisé du Gargano à partir de sa correspondance des années 1910-1922 et, par Dante Alimenti, un magnifique album photographique consacré à tous les lieux où vécut le Padre. Enfin, les pères capucins ont mené des travaux tout à fait sérieux sur leur illustre confrère : il faut signaler une thèse universitaire sur les années 1918-1925, un recueil de documents historiques sur les visites médicales pendant les premières années de la stigmatisation et l'édition critique et intégrale de la correspondance de Padre Pio. Cette récente publication (plus de quatre mille pages éditées de 1981 à 1984) ouvre à l'historien un champ en grande partie inédit. Tous ces travaux, de natures diverses, méritaient une synthèse. On pouvait y ajouter d'autres témoignages encore inconnus et un patient effort pour démêler certains fils enchevêtrés et éclaircir des zones laissées jusque-là dans l'ombre. Une biographie qui n'a pas pour ambition de livrer quelques clefs de compréhension nouvelles et de proposer des hypothèses différentes est de peu d'utilité. La fréquentation des lieux où a vécu Padre Pio était, bien sûr, nécessaire : la maison natale, le village de la jeunesse, les couvents perdus dans la campagne du Mezzogiorno où le jeune religieux fit son apprentissage, enfin la petite cellule du couvent Santa Maria delle Grazie où il passa les cinquante dernière années de sa vie. Le lecteur comprendra que nous soyons devenus un peu familier de ce capucin extraordinaire et que nous parlions simplement de « Padre Pio » et que nous ne nous soyons pas pliés à l'usage qui voudrait que nous traduisions « le Père Pio » ou « le Père Pie »... Ses directeurs spirituels et ses confrères l'appelaient plus familièrement encore « Piuccio ». A des titres divers, Giuseppe Pagnossin, Pierre Pascal, P.E., Gilbert Callet, Joël Pottier, le père Gerardo di Flumeri, Silvano Panunzio, Henri Bourdeau, Yvette et Marcel Nivoit m'ont apporté aide et soutien. Qu'ils en soient remerciés. Ils ne sauraient évidemment être tenus pour responsables des explications ou hypothèses, parfois surprenantes, qui n'engagent que moi. Le secours d'Isabelle m'a été, comme toujours, souvent précieux. Enfin, ma reconnaissance va à François-Xavier de Vivie qui m'a incité à entreprendre ce travail. <strong>...</strong></p>