Histoire Ebook - PlutarqueRecension d'ouvrages rares et interdits2024-03-27T00:17:43+00:00Histoire Ebookurn:md5:ab01485ca667d10c10168268ea085a51DotclearPlutarque - Isis et Osirisurn:md5:5f052fb0075779923b62d948664fde7d2018-06-21T14:09:00+01:002018-06-21T13:11:12+01:00balderPlutarqueEgypteGrèce <p><img src="https://histoireebook.com/public/img4/Plutarque_-_Isis_et_Osiris.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Plutarque</strong><br />
Ouvrage : <strong>Isis et Osiris</strong><br />
Année : *<br />
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Lien de téléchargement : <a href="https://histoireebook.com/public/ebook3/Plutarque_-_Isis_et_Osiris.zip">Plutarque_-_Isis_et_Osiris.zip</a><br />
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C’est un devoir pour les hommes sensés, illustre Cléa, de demander aux dieux tous les biens ; mais celui que nous devons surtout désirer d’obtenir d’eux, c’est de les connaître autant que l’homme en est capable. Le plus beau présent que Dieu puisse nous faire, c’est la connaissance de la vérité. Dieu abandonne aux hommes tous les autres biens, qui lui sont comme étrangers, et dont il ne fait aucun usage. En effet, ce n’est pas l’or et l’argent qui rendent la Divinité heureuse ; ce n’est pas le tonnerre et la foudre qui font sa force, mais la prudence et le savoir ; et rien n’est plus beau que ce que dit Homère en parlant de Jupiter et de Neptune : Issus du plus beau sang de la race divine, Ils ont eu l’un et l’autre une même origine. Jupiter le premier, par l’âge et le savoir, Exerce dans les cieux le suprême pouvoir. Il donne à Jupiter une puissance supérieure à celle de Neptune, parce qu’il est le premier en sagesse et en science. <strong>...</strong></p>Plutarque - Pourquoi les oracles ont cesséurn:md5:b24f876566b8c8ed87adf1e772cb70422018-06-20T14:56:00+01:002018-06-20T13:58:00+01:00balderPlutarqueGrèceProphétie <p><img src="https://histoireebook.com/public/img4/Plutarque_-_Pourquoi_les_oracles_ont_cesse.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Plutarque</strong><br />
Ouvrage : <strong>Pourquoi les oracles ont cessé Précédé de Pourquoi la pythie ne rend plus ses oracles en vers</strong><br />
Année : *<br />
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Notice. Ceux qui, dans l’origine, venaient consulter les oracles, étaient le plus souvent des rois ou des tyrans des républiques que des intérêts puissants armaient les unes contre les autres, et dont il fallait ménager les haines et les rivalités. En leur parlant, trop clairement, Apollon eût irrité leur jalousie et, compromis en pure perte la sûreté de ses ministres. Le langage poétique favorisait l’obscurité dont ils avaient besoin pour ménager ses rivaux puissants, en leur désignant l’avenir d’une manière assez équivoque pour qu’ils pussent reconnaître la prédiction dans l’événement, sans avoir droit de taxer l’oracle de fausseté. Dans la suite, lorsque la paix presque générale dont jouissait l’univers eut mis fin à ces rivalités dangereuses et aux guerres sanglantes dont elles étaient l’occasion, que les questions qu’on faisait aux oracles eurent bien moins d’intérêt, et qu’on ne vint plus les interroger que sur des objets ordinaires, et, pour ainsi dire, domestiques, alors les réponses des prêtresses durent être proportionnées aux demandes des consultants, et le style le plus simple, le plus clair, fut le plus convenable aux circonstances. Quoi que l’objet de ce dialogue soit de rechercher pourquoi la pythie de Delphes ne prononçait plus ses oracles en vers, cette question n’occupe guère que la moitié de l’ouvrage : le reste est employé à des digressions amenées par la curiosité des étrangers, à qui les prêtres montraient les statues, les offrandes et les autres ornements du temple. Ces digressions, il est vrai, outre qu’elles sèment de la variété dans cet entretien, ont en soi de l’intérêt, et quelques unes même ne sont pas tout à fait étrangères au fond de la question. Pour rendre cette discussion plus piquante, Plutarque a mis en opposition un philosophe qui penche vers l’épicurisme, et qui, conformément aux principes de cette secte, parle assez légèrement des oracles avec un poète religieux, qui, plein de respect pour tout ce qui tient au culte public, les regarde comme les réponses de Dieu même, et comme les interprètes de sa volonté. Théon, sous le nom duquel Plutarque s’est déguisé, n’a pas moins de respect que Sérapion pour les oracles ; et c’est lui qui, traitant à fond la question proposée, cherche à justifier, par les meilleures raisons que les circonstances peuvent lui suggérer les changements qui s’étaient introduits dans la manière de rendre les oracles. <strong>...</strong></p>