Histoire Ebook - Quinton RenéRecension d'ouvrages rares et interdits2024-03-27T00:17:43+00:00Histoire Ebookurn:md5:ab01485ca667d10c10168268ea085a51DotclearQuinton René - Maximes sur la guerreurn:md5:bc5cdb668e5a789f9e5cca23578106802015-06-08T17:16:00+01:002015-06-08T16:19:08+01:00balderQuinton RenéAllemagneFrancePremière guerre mondiale <p><img src="https://histoireebook.com/public/img3/Quinton_Rene_-_Maximes_sur_la_guerre.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Quinton René</strong><br />
Ouvrage : <strong>Maximes sur la guerre</strong><br />
Année : 1930<br />
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Lien de téléchargement : <a href="https://histoireebook.com/public/ebook2/Quinton_Rene_-_Maximes_sur_la_guerre.zip">Quinton_Rene_-_Maximes_sur_la_guerre.zip</a><br />
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Notice. 19 janvier 1918. Le chef d'escadron Quinton commandant le 5e groupe du 118e Régiment d'Artillerie lourde, à M. … « En novembre et décembre dernier, j'ai travaillé à jeter les bases de ce qui pourrait constituer une petite brochure sur la guerre. Peut-être, en 300 ou 400 maximes, pourrait-on dire sur ce sujet cinq ou six nouveautés. J'y fais la théorie que vous connaissez, à savoir que la guerre est un chapitre de l'amour, l'état naturel des mâles. J'en ai tiré beaucoup de choses. Il est certain toutefois que la théorie ne rend pas compte de tout. L'état social des hommes les a modifiés et il y a chez le combattant autre chose qu'un mâle qui lutte. J'aurai donc une série de maximes traitant des cas concrets. Ce que j'ai de plus curieux à dire n'est pas ébauché. La raison en est que ce qu'il y a de plus profond a la guerre touchant le danger, le courage, l'inaccept, la révolte, le sacrifice, etc., est difficilement traduisible. On n'a rien écrit sur l'instinct maternel. Si je disposais de quelques moments, je pourrais peut-être traiter de l'instinct guerrier. La solitude pour la réflexion fait malheureusement défaut à la guerre. C'est la seule chose dont on souffre. La vie en commun, excellente pour le combat et la camaraderie, est désastreuse pour l'exercice de l'intelligence. Il est impossible de s'abstraire. » Adressée le 19 janvier 1918 à l'un des rédacteurs de cette notice, la lettre dont ces lignes sont détachées permet de fixer au mois de novembre 1917 la genèse, dans l'esprit de leur auteur, des Maximes sur la Guerre. Elles sont nées parmi les combats, ont germé dans le sol des champs de bataille. Elles ont continué d'y mûrir jusqu'à la dernière minute de la guerre. Capitaine d'artillerie de réserve au début de la campagne, promu bientôt chef d'escadron d'artillerie lourde et n'ayant cessé de combattre en première ligne durant ces quatre années et demie, René Quinton était certes, à l'époque où il conçut l'idée de ses Maximes, pourvu avec surabondance de cette expérience de la guerre qui devait lui permettre de tirer de circonstances et d'événements concrets, la substance de ses pensées. Mais la même lettre nous renseigne aussi sur la relation que l'esprit du biologiste avait nouée dès lors entre cette manifestation extrême des passions et des intérêts humains qu'est la guerre et les raisons d'être profondes qu'il en avait découvertes dans la biologie. La guerre, chapitre de l'amour, état naturel des mâles, ce thème qui tient une place prépondérante dans le développement des Maximes, René Quinton, dans une lettre adressée deux ans et demi plus tard (1er juin 1920) au même correspondant, en précisait les origines. « Dans mon travail de 1909 sur la morale, biologique, j'étais arrivé, rappelait-il, à la conception de trois instincts : instincts de conservation, de reproduction et de moralité. Vous savez à quoi tendent les deux premiers. Le dernier tend plus haut que l'espèce ; c'est lui, en quelque sorte, qui détermine l'évolution et qui fait que l'individu se sacrifie pour l'espèce supérieure », et, confirmant les réserves de la lettre précédente, « je crois, ajoutait-il, qu'en dehors de l'instinct animal de lutte, il y a un instinct social qui joue à la guerre. » <strong>...</strong></p>