Histoire Ebook - Mot-clé - LibyeRecension d'ouvrages rares et interdits2024-03-27T00:17:43+00:00Histoire Ebookurn:md5:ab01485ca667d10c10168268ea085a51DotclearLugan Bernard - Histoire de l'Afrique du Nordurn:md5:0302f78b4cc347e2e4d62cd54627b00f2019-10-04T02:18:00+01:002019-10-04T01:21:10+01:00balderLugan BernardAfriqueAlgérieEgypteLibyeMarocTunisie <p><img src="https://histoireebook.com/public/img4/Lugan_Bernard_-_Histoire_de_l_Afrique_du_Nord.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Lugan Bernard</strong><br />
Ouvrage : <strong>Histoire de l'Afrique du Nord (Égypte, Libye, Tunisie, Algérie, Maroc) Des origines à nos jours</strong><br />
Année : 2016<br />
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Introduction. L’Afrique du Nord est formée de cinq pays, l’Égypte, la Libye, la Tunisie, l’Algérie et le Maroc. Dans l’appellation courante, cette immense région est divisée en Machrek (Égypte et Libye) et en Maghreb (Tunisie, Algérie, Maroc), deux mots arabes signifiant « Levant » pour le premier, « Couchant » pour le second. Si nous voulions être plus précis, nous devrions prendre en compte le fait que la Libye fait à la fois partie de chacun de ces deux ensembles. La Cyrénaïque qui a jadis été imprégnée d’une puissante marque hellénistique est en effet culturellement rattachée au Machrek, alors que la Tripolitaine qui a subi l’influence carthaginoise fait partie du Maghreb. Durant l’antiquité, la limite entre les deux régions était matérialisée par l’« autel des Philènes » édifié au fond du golfe de la Grande Syrte (voir plus loin page 62), golfe séparant la Cyrénaïque de la Tripolitaine où se rejoignent et même se croisent, routes littorales et pistes transsahariennes menant aux bassins du Niger et du Tchad par le Fezzan (Martel, 1991 : 31). Le nom de Libye fut employé pour la première fois par Homère. Il vient très probablement des Égyptiens qui subissaient la pression des Lebou - d’où Libye -, Berbères sahariens qui cherchaient à pénétrer dans la riche vallée du Nil. Pour les Arabes, le Maghreb, autrement dit la Berbérie, était la Djezirah el-Maghreb ou « île du Couchant » dont ils baptisèrent la partie la plus orientale du nom d’Ifrîqîaya ou Ifrikiya (littéralement : Petite Afrique). Cette dernière englobait la partie la plus occidentale de l’actuelle Libye, c’est-à-dire la Tripolitaine, la Tunisie et la partie orientale de l’Algérie actuelle. Pour les conquérants arabes, les habitants de la région étaient les « Roumis », les Romains, car, d’après eux, l’empire byzantin auquel ils furent confrontés était l’héritier de Rome. Quant à la partie la plus occidentale de la Berbérie, essentiellement l’Oranie et l’actuel Maroc, ils lui donnèrent le nom de Maghreb el-Aqça (Le Couchant lointain). <strong>...</strong></p>Moreau de Jonnès Alexandre-César - L'océan des anciens et les peuples préhistoriquesurn:md5:03b12de7b83e06daa99e0055f3c47f5b2018-05-04T14:42:00+01:002018-05-04T13:55:47+01:00balderMoreau de Jonnès Alexandre-CésarAtlantideDélugeEgypteLibye <p><img src="https://histoireebook.com/public/img4/Moreau_de_Jonnes_Alexandre-Cesar_-_L_ocean_des_anciens_et_les_peuples_prehistoriques.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Moreau de Jonnès Alexandre-César</strong><br />
Ouvrage : <strong>L'océan des anciens et les peuples préhistoriques Un Océan disparu - La source du déluge - L'Atlantide - Egyptiens - Libyens - Scythes - Pélasges - Les amazones - Les enfers</strong><br />
Année : 1873<br />
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Introduction. L’Océan joue un rôle considérable dans les théogonies de l’antiquité. Hésiode en fait un dieu, le plus ancien de tous, Homère le qualifie de Père des dieux et des hommes. Les peuples de la Grèce y rattachaient leurs origines ; ils s’appelaient eux-mêmes Ægialéens, Pélasges, c’est-à-dire hommes du rivage, hommes de la mer. Leurs principaux princes et héros étaient fils des nymphes de la mer. Les Chaldéens et les Phéniciens se disaient venus des bords d’une mer Érythrée ou un roi-poisson, Oannès, leur avait enseigné les lois et les arts. Les mythologies des Celtes et des Scandinaves parlent fréquemment des îles sacrées où leur race a commencé. Les poèmes sanscrits célèbrent Varouna, le dieu de l’Océan occidental. Où pouvait donc être situé cet Océan près duquel ces peuples avaient pris naissance, puisqu’il est notoire que les Phéniciens et les Grecs n’ont navigué qu’assez tard dans la mer Atlantique et que les nations plus à l’orient n’ont pu en avoir connaissance ? Les documents faisant défaut au-delà d’Homère, pour la tradition hellénique, on ne peut, si l’on veut résoudre ce problème, que recourir aux preuves géologiques fournies par l’histoire du globe, et les rattacher, s’il est possible, aux témoignages qu’a laissés l’antiquité. Cette étude nous a conduit à rechercher les causes naturelles du grand cataclysme dont parlent les premières traditions des peuples et que les livres sacrés désignent sous le nom de Déluge. Puis l’enchaînement des notions nous a amené à apercevoir d’incontestables rapports entre ce phénomène et celui auquel on doit attribuer la disparition de l’île Atlantide, dont Platon a raconté la dramatique catastrophe, et enfin à reconnaître que ces faits, en apparence si distincts, avaient eu pour théâtre les mêmes lieux et étaient liés ente eux par une même cause, dont les récentes découvertes de la science facilitent l’explication. <strong>...</strong></p>Dan Pierre - Histoire de Barbarie et de ses corsairesurn:md5:df7734325c4bf99e958fb4f8f7a1cd892016-12-14T17:38:00+00:002016-12-14T18:03:04+00:00balderDan PierreAfriqueAlgérieChristianismeEsclavageEuropeIslamLibyeMagieSociologieTunisie <p><img src="https://histoireebook.com/public/img3/Dan_Pierre_-_Histoire_de_Barbarie_et_de_ses_corsaires.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Dan Pierre</strong><br />
Ouvrage : <strong>Histoire de Barbarie et de ses corsaires</strong><br />
Année : 1649<br />
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Des royaumes, et des villes d'Alger, de Tunis, de Salé, et de Tripoly. Divisée en six livres. Ou il est traité de leur gouvernement, de leurs mœurs, de leurs cruautez, de leurs brigandages, de leurs sortileges, et de plusieurs autres particularitez remarquables. Ensemble des grandes miseres et des cruels tourmens qu'endurent les Chrestiens captifs parmy ces infideles. <strong>...</strong></p>Bernède Arthur - L'assassinat du marquis de Morèsurn:md5:7cb33f78d8d280e00126f532ff0aabf92014-01-27T15:59:00+00:002014-01-27T16:13:35+00:00balderBernède ArthurAfriqueAlgérieFranceLibyeTunisie <p><img src="https://histoireebook.com/public/img2/.Bernede_Arthur_-_L_assassinat_du_marquis_de_Mores_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Bernède Arthur</strong><br />
Ouvrage : <strong>L'assassinat du marquis de Morès</strong><br />
Année : 1931<br />
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L'affaire Cadiou. (L'introuvable assassin). <strong>...</strong></p>Kadhafi Mouammar - Le Livre Verturn:md5:14ae90c087981c03dfa0594bfe40ca4f2013-04-04T00:39:00+01:002021-01-14T20:43:45+00:00balderKadhafi MouammarIslamLibye <p><img src="https://histoireebook.com/public/img2/.Kadhafi_Mouammar_-_Le_Livre_Vert_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Kadhafi Mouammar</strong><br />
Ouvrage : <strong>Le Livre Vert</strong><br />
Année : 1979<br />
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"L'appareil de gouvernement". Le problème politique de l'appareil de gouvernement" est le plus important de ceux qui se posent aux sociétés humaine. Souvent, le conflit qui surgit au sein d'une famille se ramène à ce problème. Ce problème est devenu très grave depuis l'apparition des sociétés modernes. Actuellement, les peuples affrontent ce problème persistant, et les sociétés supportent nombre de risques et de conséquences extrêmes qui en résultent. Elle n'ont pas encore réussi à lui trouver une solution définitive et démocratique. Ce Livre vert présente la solution théorique définitive au problème de "l'appareil de gouvernement". De nos jours, l'ensemble des régimes politiques est le résultat de la lutte que se livrent les appareils pour parvenir au pouvoir: que cette lutte soit pacifique ou armée, comme la lutte des classes, des sectes, des tribus, des partis ou des individus, elle se solde toujours par le succès d'un appareil, individu, groupe, parti ou classe et par la défaite du peuple, donc de la démocratie véritable. La lutte politique qui aboutit à la victoire d'un candidat, avec, par exemple 51% de l'ensemble des voix des électeurs, conduit à un système dictatorial, mais sous un déguisement démocratique. En effet, 49% des électeurs sont gouvernés par un système qu'ils n'ont pas choisi, et qui, au contraire, leur a été imposé. Et cela c'est la dictature. Cette lutte politique peut aussi aboutir à la victoire d'un appareil ne représentant que la minorité, notamment lorsque les voix des électeurs se répartissent sur un ensemble de candidats dont l'un obtient plus de voix que chacun des autres considéré à part. Mais si l'on additionnait les voix obtenues par les "battus", cela donnerait une large majorité. Malgré cela, c'est celui qui a le moins de voix qui est proclamé vainqueur, et son succès est considéré comme égal et démocratique ! Mais en réalité il s'instaure une dictature sous des apparences démocratiques. Voilà la vérité sur les régimes politiques qui dominent le monde actuel. Leur falsification de la vraie démocratie apparaît clairement: ce sont des régimes dictatoriaux. Les assemblées parlementaires . Les assemblées parlementaires sont l'épine dorsale de la démocratie telle qu'elle existe actuellement. L'assemblée parlementaire est un représentation trompeuse du peuple, et les régimes parlementaires constituent une solution tronquée au problème de la démocratie; l'assemblée parlementaire se présente fondamentalement comme représentante du peuple, mais ce fondement est, en soi, non démocratique, parce que la démocratie signifie le pouvoir du peuple et non le pouvoir d'un substitut... Le fait même de l'existence d'une assemblée parlementaire signifie l'absence du peuple. Or la démocratie véritable ne peut s'établir que par la participation du peuple lui-même et non au travers de l'activité de ses substituts. Les assemblées parlementaires, en excluant les masses de l'exercice du pouvoir et en usurpant la souveraineté populaire à leur profit, sont devenues un écran légal entre le peuple et le pouvoir. Il ne reste au peuple que cette apparence de démocratie qu'illustrent les longues files d'électeurs venant déposer dans l'urne, leur bulletin de vote. Afin de mettre à nu la réalité de l'assemblée parlementaire, il nous faut rechercher d'où elle vient: elle est soit élue dans des circonscriptions électorales, soit constituée, dans un parti, une coalition de partis, par désignation. Mais aucun de ces moyens n'est démocratique, car la répartition des habitants en circonscriptions électorales signifie qu'un seul député représente, selon l'importance de la population, des milliers, des centaines de milliers, ou des millions de citoyens. Cela signifie aussi que le député n'est pas attaché par un lien organique populaire avec les électeurs, puisqu'il est considéré, selon la thèse de la démocratie classique, comme le représentant de tout le peuple au même titre que les autres députés. Dès lors, les masses se séparent définitivement du député, et le député se sépare définitivement des masses. Car dès qu'il est élu, il usurpe leur souveraineté et agit à leur place... La démocratie classique, actuellement dominante dans le monde, revêt les membres des assemblées parlementaires d'une respectabilité et d'une immunité qu'elle dénie au simple citoyen. Cela signifie que les assemblées parlementaires sont devenues un moyen d'usurper et de monopoliser le pouvoir du peuple; c'est pourquoi il est aujourd'hui du droit des peuples de lutter à travers la révolution populaire, en vue d'éliminer ces instruments de la monopolisation de la démocratie et de la souveraineté, que sont les assemblées parlementaires, qui usurpent la volonté des masses. Il est du droit des peuples de proclamer un nouveau principe: "Pas de substitut au pouvoir du peuple." Lorsque l'assemblée parlementaire est formée à la suite du succès d'un parti aux élections, elle est l'assemblée du parti, et non l'assemblée du peuple, elle représente un parti et non le peuple; et le pouvoir exécutif détenu par l'assemblée parlementaire est le pouvoir du parti vainqueur, et non le pouvoir du peuple. Il en est de même de l'assemblée parlementaire au sein de laquelle chaque parti dispose d'un certain nombre de sièges; les titulaires de ces sièges sont les représentants de leur parti et non ceux du peuple, et le pouvoir émanant d'une telle coalition est celui des partis coalisés et non le pouvoir du peuple. Dans de tels régimes le peuple est la proie pour laquelle on se bat. Il est alors abusé et exploité par ces appareils politiques qui se combattent pour parvenir au pouvoir, pour arracher des voix au peuple tandis que celui-ci s'aligne en files silencieuses, qui se déroulent comme un chapelet, afin de déposer des bulletins dans les urnes de même qu'il jetterait des papiers dans une poubelle... C'est cela la démocratie classique qui domine le monde entier, qu'il s'agisse de régimes à parti unique, de régimes bipartites ou multipartites, ou même sans parti; ainsi il apparaît clairement que "la représentation est une imposture". Quant aux assemblées qui se forment par la désignation ou la succession, elles n'ont aucun aspect démocratique. Etant donné que le système des élections des assemblées parlementaires repose sur la propagande pour attirer les voix, c'est donc un système démagogique au vrai sens du mot. Il est possible d'acheter et de manipuler les voix alors que les plus pauvres ne peuvent être au coeur des luttes électorales: ce sont toujours et seulement les riches qui gagnent les élections ! Ce sont les philosophes, les penseurs et les écrivains qui se sont fait les avocats de la théorie de la représentation parlementaire, au temps où les peuples étaient ignorants et menés comme des troupeaux par les rois, les sultans et les conquérants... L'aspiration ultime des peuples était alors d'avoir un mandant pour les représenter auprès des gouvernants. Mais cette aspiration même était rejetée. C'est pour réaliser cette ambition que les peuples ont péniblement et longuement combattu. Il n'est donc pas raisonnable que maintenant, après la victoire de l'ère des républiques et le commencement de l'ère des masses, la démocratie soit seulement l'apanage d'un petit groupe de députés devant agir au nom des masses. C'est une théorie surannée et une méthode dépassée. Le pouvoir doit être entièrement celui du peuple. Les plus tyranniques dictatures que le peuple ait connues se sont établies à l'ombre des assemblées parlementaires. <strong>...</strong></p>Rouard De Card Edgard - Traités de la France avec les pays de l'Afrique du Nordurn:md5:4220f64778ee54612d807efec8516aef2012-12-11T19:09:00+00:002017-03-07T13:57:40+00:00balderRouard De Card EdgardAlgérieFranceLibyeMarocTunisie <p><img src="https://histoireebook.com/public/img/Rouard_De_Card_Edgard_-_Traites_de_la_France_avec_les_pays_de_l_Afrique_du_Nord.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Rouard De Card Edgard</strong><br />
Ouvrage : <strong>Traités de la France avec les pays de l'Afrique du Nord Algérie, Tunisie, Tripolitaine, Maroc.</strong><br />
Année : 1906<br />
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Dans l’Afrique du Nord s’étend une vaste contrée qui aujourd’hui comprend l’Algérie, le Tunisie, la Tripolitaine et le Maroc. Cette contrée était, autrefois appelée par les Arabes, Blad-el-Berber, et par les Chrétiens, Barbarie. Voici la description qu’en faisait, au XVIIe siècle, le rédemptioniste Pierre Dan : « En cette partie du monde à qui les géographes font porter le nom d’Afrique est située la Barbarie. Elle s’estend du côté d’Occident, au-delà du destroit de Gibraltar, depuis la mer Atlantique, où sont les Isles. Canaries et le mont Atlas, jusque au Levant . près de l’Egypte, tout le long de la coste de la Méditerranée. De là s’avançant dans les déserts du costé de Midy, elle aboutit au païs des Nègres, autresfois appelé la Numidie intérieure, maintenant Biledulgerid, dans les montagnes du Grand Atlas. Elle contient de ce costé là les régions de la Numidie, où estoit autrefois Carthage, et où l’on y voit maintenant la ville de Tunis, ensemble les deux Mauritanies, fameuses par les Royaumes de Tremessan, de Bugie, de Constantine et de Bône qui sont aujourd’huy ceux d’Alger, de Coucque, de Fez et de Maroc. De vers l’Ouest, elle a le royaume de Tripoly qui contient presque tout le pays de Barcha jusques en Egypte, outre la Lybie extérieure Cyrenaïque et Marmarique, qui sont encore de son estendüe(1)» D’après cela, on voit que la Barbarie se composait des États suivants : Régence d’Alger ; Régence de Tunis ; Régence de Tripoli ; Empire de Maroc. Les trois Régences subirent, dès le XVIe siècle, la domination turque : elle furent gouvernées au nom du Grand-Seigneur par les pachas triennaux jusqu’au jour où elles mirent à leur tête des Deys et des Beys élus par l’Odjeak. Quant au Maroc, il ne reconnut à aucune époque la suzeraineté de la Porte Ottomane : resté indépendant il fut gouverné par un Empereur ou Sultan qui s’imposa comme le chef politique et comme chef religieux D’ailleurs, soumis ou non à l’autorité de la Turquie, les pays barbaresques devinrent une cause d’effroi pour les nations chrétiennes, dont ils menacèrent les intérêts maritimes et commerciaux. Alger, Tunis Tripoli et Salé étaient, en effet, de véritables repaires de pirates. Dans ces ports peu accessibles se construisaient et s’armaient les navires corsaires qui sillonnaient en tous sens la Méditerranée. Leurs capitaines, appelés reïs, guettaient et pourchassaient les navires. chrétiens, et, s’ils parvenaient à s’emparer de l’un d’eux, ils mettaient en vente la cargaison et jetaient l’équipage dans les bagnes. Notre marine eût beaucoup à souffrir de cette piraterie. Aussi, de bonne heure, les rois de France, particulièrement Louis XIII et Louis XIV, se préoccupèrent de mettre fi n aux violences et aux déprédations des Barbaresques. Des croisières et des expéditions navales furent organisées contre eux : leurs navires furent brûlés, leurs villes bombardées et leurs ports bloqués. En 1681, Duquesne incendia à Chio six vaisseaux tripolitains. Les escadres françaises bombardèrent Alger en 1682, Tripoli en 1685 et Salé en 1765. ` Le marquis de Martel bloqua étroitement les tunisiens de 170 à 1672. Ces représailles eurent pour effet d’intimider nos ennemis. Se sentant incapables de prolonger la lutte, les Puissances barbaresques firent semblant, de se soumettre et demandèrent solennellement pardon. On profita de ces trêves pour améliorer un peu nos rapports politiques et économiques avec les pays de, l’Afrique du Nord. Des ambassadeurs envoyés de France ou des, consuls installés en Barbarie reçurent l’ordre d’ouvrir des négociations et de signer des arrangements, sous réserve de la ratification du Roi. De 1a sorte, furent conclus, sous l’ancienne monarchie, de nombreux traités avec les diverses Puissances barbaresques. Sauf un seul qui fut signé à Tunis le 21 novembre 1270, tous intervinrent postérieurement à l’année 1604 : ils furent consentis, renouvelé ou confirmés pendant le XVIIe et le XVIIIe siècles. Ces traités étaient de deux espèces : Traités dé paix et de commerce ; Traités relatifs à des concessions. A. - Traités de paix et de commerce. Ces traités avaient pour objet les intérêts politiques et économiques des deux états contractants. Leurs clauses se rapportaient : a) A la. cessation des hostilités ; b) A la libération des captifs ; c) A la restitution dés prises ; d) Aux prérogatives et aux attributions des consul français ; e) A 1’établissement, des sujets respectifs ; f) A la protection des missionnaires catholiques et à 1a liberté religieuse ; g) Au commerce ; h) A la navigation ; i) Aux promesses de neutralité : j) A la rupture de la paix. Il y avait aussi une clause qui tendait à assurer l’observation des capitulations «faites entre l’Empereur de France et le Grand-Seigneur». Cette clause se rencontrait dans presque tous les traités conclu avec les trois Régences barbaresques, mais elle ne figurait pas dans les traités conclus avec l’Empire de Maroc, parce que ce dernier pays était absolument indépendant de la Porte Ottomane. Les traités de paix et de commerce furent fréquemment confi rmés, avec ou sans modifi cations. B. - Traités relatifs à des concessions. Ces traités reconnaissaient à des compagnies de marchands français la possession du Bastion de France et du Comptoir du Cap Nègre. Leurs clauses se rapportaient : Au privilège exclusif du négoce avec les indigènes et de la pêche du corail ; b) A l’acquittement des sommes dues par les traitants ; c) Au paiement des redevances et des droits de douane ; d) A l’obligation d’acheter du blé au Beylik ; e) A 1a faculté de construire et de réparer certains bâtiments ; f) A la faculté d’entretenir des navires et dés chaloupes ; g) A la faculté faire des approvisionnements ; h) A la sécurité et à la liberté des agents commerciaux. Les actes de concessions furent souvent renouvelés, avec ou sans augmentation des charges, au profit des diverses Compagnies d’Afrique et notamment au profit de la Compagnie royale. <strong>...</strong></p>Dumont Pierre-Joseph - Histoire de l'esclavage en Afriqueurn:md5:dac85fd6673cf46640dd24afb2ba44fd2012-10-14T11:45:00+01:002017-03-08T07:22:29+00:00balderDumont Pierre-JosephAfriqueAlgérieArabieChristianismeEsclavageFranceHébraïsmeIslamLibyeMarocTunisie <p><img src="https://histoireebook.com/public/img/Dumont_Pierre-Joseph_-_Histoire_de_l_esclavage_en_Afrique.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Dumont Pierre-Joseph</strong><br />
Ouvrage : <strong>Histoire de l'esclavage en Afrique (Pendant trente-quatre ans)</strong><br />
Année : 1819<br />
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Je dois au public quelques détails sur cette histoire, afin qu'il en apprécie lui-même l'exactitude et l'utilité. Il y a près de six mois que les journaux annoncèrent qu'un Français, esclave depuis trente-quatre ans, était rentré dans sa patrie, dont il avait presque oublié la langue. Je ne prêtai guère plus d'attention à cet article qu'à d'autres moins extraordinaires qui nous passent journellement sous les yeux; mais la même nouvelle ayant été reproduite avec des circonstances curieuses, me fit naitre des réflexions dont le résultat fut d'aller trouver celui -là même qui en était l'objet. Après de courtes explications sur mon dessein , je le priai de m'accorder un moment d'entretien sur ses infortunes. Il m'avait à peine raconté deux ou trois points de son histoire, que j'entrevis l'intérêt qu'on en pourrait tirer. Je le lui dis avec franchise , en lui faisant des propositions qu'il accepta sans hésiter. Nous convînmes qu'il se rendrait tous les jours chez moi pour me fournir les diverses notions qui se rapportent aux trente-sept ans de son absence. Je les recueillais sous sa dictée avec la plus scrupuleuse attention. Souvent je lui faisais répéter ce que je pensais n'avoir pas bien compris. Je lui lisais et relisais chaque renseignement, afin de m'assurer que c'était bien là sa pensée. Il m'accordait des séances de quatre ou cinq heures, durant lesquelles on doit penser que je n'épargnais pas les questions. Ce recueil, fait à la hâte, sans ordre, et plein de redites telles que sont toujours de simples notes, m'a donc servi à rédiger non moins vite, il est vrai, mais avec plus de méthode , l'histoire de mon héros. Il m'a, je crois, donné dix séances en tout; et mon travail, commencé le 28 mai, était déjà terminé le 5 juin. Je suis fort loin de prétendre tirer avantage d'une telle précipitation , et je ne la fais connaitre qu'afin de prouver que je ne me suis pas donné le loisir d'inventer un seul fait, et même de paraphraser les véritables. Si Dumont est un homme digne de foi, chose dont après l'avoir connu je n'ai pas le moindre doute, jamais histoire n'a offert autant de vérité : je ne parle point de l'intérêt, le lecteur en jugera. Je n'ai rien ajouté, rien diminué, hors un seul passage, où les détails trop dégoutants feraient soulever le cœur. Ce sont presque toujours les expressions de Dumont qui tombent de ma plume; ce sont ses propres mots dans le dialogue. Tout artifice de style disparait au milieu d'un récit dont la simplicité doit égaler le ton d'une conversation décente. Je n'ai donc aucun mérite à cette production, si ce n'est celui d'appeler l'attention publique sur un homme que tant de souffrances ont rendu si digne de sa curiosité. Dumont mérite-t-il une confiance entière? c'est ce qu'il importe d'éclaircir; car, autrement, au lieu de me dicter une histoire, il m'aura pris pour dupe en me soufflant un roman. <strong>...</strong></p>Mittenaere René - L'héroïque épopéeurn:md5:40e03d20c40ca22d28b1971430a2820e2012-06-17T19:36:00+01:002017-03-08T14:09:46+00:00balderMittenaere RenéAllemagneArméeEx-Libris LenculusFranceItalieLibyeLégion étrangèreNorvègeSyrieTunisieÉrythrée <p><img src="https://histoireebook.com/public/img/Mittenaere_Rene_-_L_heroique_epopee.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Mittenaere René</strong><br />
Ouvrage : <strong>L'héroïque épopée Norvège - Érythrée - Syrie - Lybie - Tunisie - Italie - France - Allemagne</strong><br />
Année : 1967<br />
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Je n’ai pas l’intention d’écrire un livre historique. Mes souvenirs cependant, suivent un ordre chronologique assez apparenté aux grands mouvements de la guerre. Si je ne me sens pas qualifié pour faire de l’Histoire il est pourtant exact que tous les faits que je rapporterai dans les pages suivantes ont été repris dans mon cahier de notes, lequel, en vrai journal de campagne, a scrupuleusement retenu tout ce qui avait un certain intérêt. À la lumière de ces faits, j’espère établir ce que fut mon calvaire comme celui de mes compagnons d’armes pendant les années de lutte sans merci que nous eûmes à soutenir dans un combat toujours inégal dans les forces engagées. Mais ne l’oublions pas cette poignée d’hommes n’avaient jamais perdu le courage et l’espoir d’être libres et c’est en vrais idéalistes qu’ils se sont soudés comme un bloc pour résister et pour vaincre. Les pages qui suivent ne seront que le reflet de ce qui s’est passé autour de mes compagnons et de moi-même à travers les tourments de la guerre. Soyez assurés que l’imagination ne trouve aucune place dans la relation de ces récits et que seul le réalisme le plus direct a présidé à leur narration. Tout se passe sur le « théâtre des opérations »... pas ailleurs La 13e Demi-Brigade de Légion étrangère naquit à Sidi-Bel-Abbès le 20 février 1940 Elle se composait d’environ 2.400 hommes, en provenance de tous les régiments étrangers stationnés en Afrique du Nord, et était placée sous le commandement du Lieutenant-Colonel Magrin-Vernerey, devenu par la suite Monclar. Articulée en deux bataillons et des éléments de commandement, la Demi-Brigade est transportée d’Oran à Marseille par les croiseurs Marseillaise et Jean-de-Vienne. Elle est ensuite dirigée sur le camp de Larzac ou, pendant trois semaines elle perfectionnera son instruction touchera l’armement neuf et obtiendra la cohésion nécessaire pour monter en ligne. <strong>...</strong></p>