Histoire Ebook - Mot-clé - MiliceRecension d'ouvrages rares et interdits2024-03-27T00:17:43+00:00Histoire Ebookurn:md5:ab01485ca667d10c10168268ea085a51DotclearBrigneau François - Avant de prendre congé Réponses à Anne Le Pape (deuxième partie)urn:md5:6aaa65b59e6ab781d2d7c175901783fc2012-04-25T18:25:00+01:002017-03-08T16:53:46+00:00balderBrigneau FrançoisAllemagneBolchéviqueBretagneFranceHébraïsmeIsraëlMiliceTroisième ReichVichy <p><img src="https://histoireebook.com/public/img/Brigneau_Francois_-_Avant_de_prendre_conge_Reponses_a_Anne_Le_Pape_deuxieme_partie.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Brigneau François</strong><br />
Ouvrage : <strong>Avant de prendre congé Réponses à Anne Le Pape (deuxième partie) sur la Collaboration, Brasilliach, Darnand, la Milice, L'Epuration, la résistance au Résistancistancialisme, la gauche, la droite, le communisme, la découverte du problème juif, le sionisme, le cosmopolitisme, la Bretagne et la France, le passé, l'avenir, le journalisme, l'édition, la polémique, l'amour, la mort, Dieu...</strong><br />
Année : 1998<br />
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Lien de téléchargement : <a href="https://histoireebook.com/public/ebook/Brigneau_Francois_-_Avant_de_prendre_conge_Reponses_a_Anne_Le_Pape_deuxieme_partie.zip">Brigneau_Francois_-_Avant_de_prendre_conge_Reponses_a_Anne_Le_Pape_deuxieme_partie.zip</a><br />
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Anne Le Pape - Je voudrais revenir sur le précédent Cahier. Nous parlions du comportement des femmes françaises sous l'Occupation. Brusquement, vous vous êtes souvenu de l'interview que Jean Cochet avait fait de vous, dans Présent : « A la fin, il me demanda ce que la vie m'avait appris d'essentiel. Je lui ai répondu: la pitié! » C'est une réponse qui a dû en surprendre beaucoup. Mais vous auriez pu en faire d'autres, j'imagine. François Brigneau - Peut-être pas de plus personnelle, touchant mon comportement intime. Ce fut un cri du coeur, dans l'instant et d'instinct... Un réflexe sans réflexion ... L'aveu d'une découverte qui m'avait surpris. Je m'étais tellement entraîné à m'endurcir, et depuis si longtemps. De crainte d'être trop léger, je m'étais alourdi. Je m'étais fermé, de peur d'être vulnérable parce que trop ouvert. Et lentement je faisais l'apprentissage de la pitié. Elle m'envahissait, par vagues successives, avec des étales de haute mer, et même des reflux, avant de reprendre sa conquête. Ce fut une mue étrange. Elle n'empêchait ni le jugement, ni la condamnation, ni la colère, ni la raillerie cruelle, ni la véhémence que donne souvent à l'humilié l'arrogance du vainqueur. Au contraire, elle leur apportait une autre dimension, une résonance nouvelle, la compassion. Pour la première fois, je comprenais Robert Brasillach, les chaînes aux. pieds, à quelques heures des fusils, écrivant « je me suis efforcé d'accepter », avant de tendre la main à cette salope de Reboul *. Je croyais devenir chrétien. Hélas! Je me trompais. - Nous en reparlerons, si vous le voulez bien. <strong>...</strong></p>