Histoire Ebook - Mot-clé - PicardieRecension d'ouvrages rares et interdits2024-03-27T00:17:43+00:00Histoire Ebookurn:md5:ab01485ca667d10c10168268ea085a51DotclearCarnoy Emile Henry - Contes picards merveilleux ou plaisantsurn:md5:c17de6eae03cb587c376dbd50403febb2018-06-07T21:46:00+01:002018-06-07T20:50:22+01:00balderCarnoy Emile HenryContePicardie <p><img src="https://histoireebook.com/public/img4/Carnoy_Emile_Henry_-_Contes_picards_merveilleux_ou_plaisants.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Carnoy Emile Henry</strong><br />
Ouvrage : <strong>Contes picards merveilleux ou plaisants</strong><br />
Année : *<br />
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Dick-et-Don. Un tisserand reçut un jour la visite d’un homme qui lui apportait une balle de lin à tisser. L’homme lui dit : - Je viendrai chercher ma toile dans huit jours, et je vous donnerai neuf écus. Si elle n’est pas prête pour le jour dit, vous aurez de mes nouvelles. Puis il partit laissant le paysan fort étonné. Celui-ci travailla à sa toile avec ardeur, il y employa même ses nuits sans pouvoir en faire le quart. « Je suis perdu, se dit-il, il me faudrait encore un mois pour terminer le tissage de ce maudit fil. Ah ! je donnerais beaucoup à celui qui pourrait m’aider. » Comme il finissait de parler, un petit homme habillé de vert ouvrit la porte de la maison et sauta aux pieds du tisserand. - Je viens te tirer d’embarras, dit-il en entrant ; j’ai entendu ta demande et me voici. Je commande que ta toile soit achevée à l’instant. En échange, je prendrai ton âme, si tu ne me dis pas quel est mon nom dans trois jours. Tu auras trois noms à dire : le mien devra s’y trouver. Au revoir ! Le petit homme vert sauta dans la cheminée et disparut. Quant au tisserand, jetant les yeux sur sa toile, il la vit achevée, prête enfin à être livrée à son propriétaire. Le pauvre homme se trouva encore plus mal pris qu’aupa-ravant. Comment découvrir le nom de ce diable (car c’en était un assurément) ? C’était difficile ou plutôt impossible. Le lendemain, l’homme mystérieux se présenta chez le tisserand, prit la toile, et donna douze écus au lieu des neuf promis. Le paysan avait sa marraine au village voisin. Or elle était fée. Il alla la trouver et lui demanda ce qu’il devait faire. - Va demain au bois ; cache-toi bien dans les broussailles et ne manque pas de venir me dire ce que tu auras entendu. Le lendemain le tisserand alla se cacher de bonne heure dans le bois. Le soir arriva ; il n’avait rien entendu. Il commençait à perdre espoir lorsqu’il entendit les branches craquer au-dessus de sa tête. Un grand diable noir sauta et vint tomber aux pieds du paysan qui ne bougea pas. Le diable remonta sur un arbre et se mit à dire d’une voix criarde : Dick-et-Don ; Dick-et-Don ; Ch’é min nom. <strong>...</strong></p>Chassaignon André - Contes et légendes de Picardieurn:md5:0533e8c30f3b1fdbc62b04ac0f5ea6392016-11-11T14:07:00+00:002016-11-11T14:16:07+00:00balderChassaignon AndréContePicardie <p><img src="https://histoireebook.com/public/img3/Chassaignon_Andre_-_Contes_et_legendes_de_Picardie.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Chassaignon André</strong><br />
Ouvrage : <strong>Contes et légendes de Picardie</strong><br />
Année : 1955<br />
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Avant-propos. Un Parisien d’origine auvergnate peut-il transcrire des contes et des récits picards ? Pourquoi non ? Il suffit qu’il connaisse ce pays aux frontières indécises, mais au ciel immense, ce peuple malicieux et tenace, ce dialecte qui dépasse le patois, pour se hausser presque au niveau d’une langue. Si l’on n’a pas abusé du parler picard, d’ailleurs multiple et changeant, et qui eût inutilement alourdi cet ouvrage, on s’est aperçu en se penchant sur les vieux recueils du folklore local que les histoires qu’on y trouvait n’étaient pas neuves. On s’en est étonné d’abord, puis on a réfléchi que la province picarde était une terre de passage, le lieu géométrique de la France, de la Flandre et de l’Angleterre. Rien de surprenant dès lors si beaucoup de récits nés en Picardie sont devenus périgourdins ou méridionaux ; si beaucoup de contes espagnols ou flamands se sont habillés en picard. Il existe un fonds commun des légendes. Les Picards y ont fourni ; ils y ont emprunté. Du moins y ont-ils mis leur génie propre. <strong>...</strong></p>Fabre d'Olivet Antoine - Précis de l'histoire de Flandre, d'Artois et de Picardieurn:md5:f65089c6e1ea946e0161d2770a9b02d42012-09-25T15:04:00+01:002017-03-08T08:49:34+00:00balderFabre d'Olivet AntoineArtoisFlandrePicardie <p><img src="https://histoireebook.com/public/img/Fabre_d_Olivet_Antoine_-_Precis_de_l_histoire_de_Flandre_d_Artois_et_de_Picardie.jpg" alt="" /><br />
Auteurs : <strong>Fabre d'Olivet Antoine - Ragon Félix</strong><br />
Ouvrage : <strong>Précis de l'histoire de Flandre, d'Artois et de Picardie</strong><br />
Année : 1834<br />
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La France fut long-temps morcelée et faible, assemblage confus de provinces ou plutôt de souverainetés différentes, souvent hostiles et rebelles au centre commun, divisées de lois, de mœurs et d’intérêts, et commeçant difficilement entr'elles, à cause de la diversité des monnaies, des poids, des mesures et des coutimes. La France est aujourd'hui une et puissante, toutes ces parties, autrefois disjointes, étant heureusement réunies en un seul corps, et prospérant par l'action régulière d'un législation et d'un gouvernement uniformes, par une rapide réciprocité de bons offices et le facile échange de tous les produits territoriaux, industriels et intellectuels. <strong>...</strong></p>