Histoire Ebook - Mot-clé - UniversRecension d'ouvrages rares et interdits2024-03-27T00:17:43+00:00Histoire Ebookurn:md5:ab01485ca667d10c10168268ea085a51DotclearRavatin Jacques - Les émissions dues aux formesurn:md5:6a967f42840e6ebb7bdad66d15539cd32012-10-01T23:47:00+01:002017-03-08T08:42:20+00:00balderRavatin JacquesUnivers <p><img src="https://histoireebook.com/public/img/Ravatin_Jacques_-_Les_emissions_dues_aux_formes.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Ravatin Jacques</strong><br />
Ouvrage : <strong>Les émissions dues aux formes Une nouvelles approche de l'Univers...</strong><br />
Année : 1978<br />
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Lien de téléchargement : <a href="https://histoireebook.com/public/ebook/Ravatin_Jacques_-_Les_emissions_dues_aux_formes.zip">Ravatin_Jacques_-_Les_emissions_dues_aux_formes.zip</a><br />
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Dès la fin de mes études secondaires, j'étais préoccupé par l'existence de réalités inconnues de la science classique. Je pensais que certains phénomènes relevaient d'une approche différente. Je me mis à la recherche de ce que j'appelle des Systèmes non-Cartésiens. Dans les milieux universitaires, les avis sur l'existence de tels systèmes étaient très partagés. En 1965, dans ma thèse de physique mathématique, je montrais que certains grands problèmes de la Physique étaient justiciables d'autres systèmes de référence, d'autres approches que celles utilisées jusqu'à présent. <strong>...</strong></p>Petit Jean-Pierre - On a perdu la moitié de l'universurn:md5:4df20bfdd5f911b5993f9d9254c3074a2012-04-26T00:27:00+01:002017-03-08T16:53:07+00:00balderPetit Jean-PierreUnivers <p><img src="https://histoireebook.com/public/img/Petit_Jean-Pierre_-_On_a_perdu_la_moitie_de_l_univers.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Petit Jean-Pierre</strong><br />
Ouvrage : <strong>On a perdu la moitié de l'univers</strong><br />
Année : 2001<br />
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Lien de téléchargement : <a href="https://histoireebook.com/public/ebook/Petit_Jean-Pierre_-_On_a_perdu_la_moitie_de_l_univers.zip">Petit_Jean-Pierre_-_On_a_perdu_la_moitie_de_l_univers.zip</a><br />
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PREFACE. Jean-Pierre Petit est connu à plus d'un titre. C'est lui l'admirable père du doux Anselme Lanturlu, qui se promène avec sa petite et savante amie Sophie, et avec ses animaux familiers et mutins, dans les mondes étranges de la topologie, de la quatrième dimension, de la relativité, des trous noirs, ou de la magnétohydrodynamique. Cette série d'excellentes bandes dessinées - et remarquablement dessinées! - forme un bon exemple de vulgarisation intelligente et fut un succès de librairie, parmi le monde des chercheurs tout au moins... On retrouvera d'ailleurs dans le présent livre les talents de dessinateur de Jean-Pierre Petit, mis au service de la visualisation des concepts cosmologiques. Jean-Pierre Petits' est aussi illustré comme défenseur de la réalité des« visites d'un troisième type», et a publié des livres sur cette question. Il a eu, raconte-t-il, des contacts avec des « Ummos », êtres venus d'une autre partie de l'univers, ou bien d'où ? J'avoue que si j'adore Anselme Lanturlu et Sophie, j'ai moins de goût pour les Ummos, sortis, à mon avis, d'une période de fantasmes subjectifs de l'auteur. Autrement dit, qu'il s'agisse d'un canular volontaire de Jean-Pierre Petit, ou des inventions issues d'une crise de schizophrénie momentanée, je ne crois pas aux visiteurs venus d'ailleurs ... pas du tout! Et je n'en dirai pas plus. Et puis, assez différent de ces deux-là, il y a un autre Jean-Pierre Petit, celui qui nous offre ce livre fascinant, sur une nouvelle vision de l'univers. Et là, il ne s'agit pas de croire ou de ne pas croire. La cosmologie est une science difficile. Pendant ce ~siècle, nous avons à peu près réussi à comprendre l'évolution des étoiles; il nous faudra un certain temps, et même un temps certain, pour comprendre celle des galaxies. L'observation astronomique nous entraîne à des milliards d'années-lumière dans les profonde•.trs de l'univers, à des milliards d'années dans le passé. C'est immense. Mais la cosmologie, c'est beaucoup plus. C'est l'extrapolation de ce voyage dans le temps ou dans l'espace à l'ensemble de l'univers, passé et présent (et même à venir). C'est, comme toute extrapolation, les mathématiciens le savent bien, une opération hasardeuse, peu fiable, et à coup sûr nullement unique. La cosmologie dite « standard » (aujourd'hui!) est celle du « new Big Bang ». Selon cette vision classique, il y a une quinzaine de milliards d'années, l'univers était (peut-être) extrêmement chaud, extrêmement dense. Une explosion brutale, suivie d'un refroidissement brutal et d'une régulière expansion, aurait entraîné successivement le découplage entre matière et radiation, la formation des éléments légers (hydrogène, deutérium, hélium, lithium) à partir des particules élémentaires, et enfin, récemment en quelque sorte, la formation des galaxies et des étoiles. Ce modèle standard, tracé en une cinquantaine d'années, à partir de quelques faits admis comme ayant une signification cosmologique (mais en négligeant certains autres faits, bien qu'ils aient probablement aussi une telle signification), complétés par un traitement aussi rigoureux que possible (dans le cadre cependant de nécessaires et malheureusement grossières approximations, celles des «principes cosmologiques» d'homogénéité et d'isotropie de l'univers), ce modèle standard est aujourd'hui presque universellement accepté. Il est pourtant loin d'être parfait, ou cohérent. Des auteurs nombreux ont soulevé diverses objections et tenté d'y répondre. On ne dispose encore d'aucune cosmologie alternative complètement satisfaisante. Mais il semble qu'on en ressente la nécessité. Comment se situe l'entreprise de Jean-Pierre Petit dans cet ensemble, dans ce débat, qui, nous pouvons le croire, restera vivant encore pendant des décennies ? Les critiques faites par Jean-Pierre Petit du modèle standard (première partie de l'ouvrage : « L'état des lieux ») sont en gros les mêmes que celles de beaucoup d'analystes: Comment et pourquoi les galaxies évoluent-elles ? Pourquoi une distribution très inhomogène et lacunaire des galaxies (voire hiérarchisée) existe-t-elle à grande échelle ? Pourquoi n'observe-t-on pas d' antimatière dans le milieu astronomique qui nous entoure ? Pourquoi l'univers ancien (celui d'où provient le rayonnement de fond de ciel à 3 °K) semble-t-il si isotrope? Qu'est-ce qu'un quasar? Qu'est-ce même que le temps, au voisinage extrême des conditions initiales, où n'existe plus aucun moyen de le mesurer ? C'est un peu du problème de 1 'antimatière que part essentiellement Jean-Pierre Petit, comme d'ailleurs Hannes Alfvén le fit aussi en 1977, et Jean-Marie Souriau, dans les années 80, dans des théories assez différentes. Les solutions de ces deux chercheurs sont fort intéressantes. Celle de Jean-Pierre Petit, dont le point de départ est la théorie des groupes, en diffère radicalement. Pour lui (seconde partie de l'ouvrage:« Matière sombre contre matière-ombre»), deux univers jumeaux cohabitent, quasiment dans un même volume, l'un observable, l'autre inobservable (l'univers-ombre, en anglais shadow- universe, par opposition avec l'univers de matière, au sens usuel du terme que le modèle standard impose, constitué, lui, de matière observable). Matière et matière-ombre n'interagissent que par la gravitation, à travers un système de forces attractives ou répulsives. Mais ces idées semblent fécondes et rendent compte de nombreux faits observés: âge de l'univers, confinement des galaxies, structure à grande échelle du cosmos. Jean-Pierre Petit propose une théorie des quasars et une possible interprétation des décalages spectraux anormaux. Au passage, ce modèle n'élimine en rien le Big Bang initial, pas plus d'ailleurs que le modèle matière-antimatière de Souriau. Il s'agit de théories fort difficiles, qui ne passent que grâce au talent de vulgarisateur de l'auteur. Pour ma part, face aux complications de la théorie des groupes et aux topologies par trop complexes, je préfère rejeter (provisoirement) ces théories (très pythagoriciennes à mon avis) des origines, pour ne considérer que l'univers observable. Il ne me paraît pas insensé de penser que la durée de vie de l'univers ait pu être infinie, sans aucune situation du type Bang, et ce malgré les arguments thermodynamiques avancés par certains. En d'autres termes, le débat, heureusement, reste ouvert. Mais toutes les idées nouvelles ont leur place. L'idée de base de Petit, qui fait cohabiter, non pas à l'échelle stellaire ou galactique, mais à l'échelle du cosmos tout entier, matière et matière-ombre, est une idée simple, qui peut et doit être soumise au jugement d'observations cruciales. L'auteur en suggère certaines et il faudra en imaginer bien d'autres. Il est bien que ces idées se fassent jour. A travers des milliers de cosmologies alternatives qui naissent actuellement, il sera sans doute possible de construire, prenant une idée là, une autre ici, quelque cosmologie future irréprochable et cohérente. Au moins, deux choses sont-elles certaines : la cosmologie doit rendre compte de tous les faits observés, et si certains faits n'ont pas de « signification cosmologique » (heureusement!), il faut le démontrer. De plus la cosmologie doit s'appuyer sur la physique connue, dans les limites de sa validité, comme celle de la relativité générale. Quelle que soit l'issue du débat, on doit se féliciter que JeanPierre Petit ait rédigé cet ouvrage, sans doute sujet à controverse, et par là même suggestif, et qu'un éditeur audacieux ait accepté de publier des idées que refusent la plupart des journaux scientifiques, par trop imprégnés des dogmes scientifiques en vigueur. Jean-Claude Pecker. <strong>...</strong></p>