Auteur : Anonymes
Ouvrage : Juifs, Esclavagistes, Trafiquants
Année : 2003
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Les négociants d’esclaves juifs fournissent des Noirs par dizaines de milliers vers les plantations d’Amérique du sud et des Caraïbes. On ne retrouve plus aujourd’hui de trace écrite de protestation contre ce comportement. C’est alors une affaire purement commerciale dans laquelle la religion intervient .Daniel M. Swetschinski estime que la part des négociants juifs dans les affaires internationales est alors disproportionnée. Ils représentent 75% des affaires mercantiles alors qu’ils ne constituent que 10% de la population. Cette domination du marché des esclaves les met en position d’équilibre avec les autres communautés. Les planteurs de sucre au Brésil utilisent abondamment cette main d’oeuvre d’esclaves d’Indiens et de Noirs, fournie par les négociants juifs. Dans les années 1600, les plantations qui constituent la majeure partie du réservoir d’esclaves avec quasiment 10.000 Africains et l’exportation du sucre raffiné est dans les mains des négociants juifs. La compagnie hollandaise d’Inde de l’ouest est créée en 1621 dans le seul but de gagner de l’argent. Les Juifs investissent massivement dans l’entreprise qui se destine à toute forme de commerce, y compris l’esclavagisme. Les dirigeants hollandais, en faisant la promotion du développement économique, encouragent ainsi les Juifs à émigrer (très astucieux...) et la Hollande devient très rapidement le centre du pouvoir et de la fortune juive. Marcus Arkin écrit « depuis le développement des industries dans lesquels les Juifs investissent : tailleurs de diamants, sucre, soie, textiles, le mélange du tabac, denrées alimentaires,...) sont dépendantes des colonies, il n’est nullement surprenant que de retrouver les Juifs d’Amsterdam concernés par le commerce vers l’Asie et le nouveau monde Au 18ème siècle, environ un quart des participations dans les compagnies internationales hollandaises sont détenues par des Juifs et son déclin amène ensuite la ruine de la plupart des familles aisées ». Le chercheur juif Arnold Wiznitzer est beaucoup plus explicite concernant l’implication des Juifs au Brésil : « A part leur position importante dans l’industrie sucrière, ils dominent le négoce des esclaves . De 1636 à 1645, un total de 23.163 Nègres (dans le texte) arrivent d’Afrique et sont vendus pour 6.714.423 Florins (soit environ 290 Florins par individu, tel est le prix de la vie humaine d’un Noir à l’époque...), Les acheteurs, lors des ventes aux enchères étaient tous Juifs et du fait de ce manque de compétition dans le négoce d’esclaves, ils étaient achetés à vil prix. Par ailleurs, il n’existait pas non plus de compétition pour l’achat des esclaves qui étaient payés à crédit jusqu’à la prochaine saison de vente du sucre. Si les enchères avaient lieu un jour de fête juive, elles étaient automatiquement reportées. ». Moshe Kahan déclare sans ménagements qu’en 1653-1658, « les négociants Juifs-Marranes possédaient le contrôle du commerce espagnol et portugais , donc détenaient quasiment le contrôle du commerce levantin...avaient d’importantes sommes d’argent à leur disposition ». Seymour B. Liebman dans le New World Jewry (Nouveau Monde Juif), indique clairement que « les navires n’appartiennent pas seulement aux Juifs, mais sont commandés par des capitaines juifs avec des équipages composés de Juifs ». L’esclavagisme aux États-Unis commence avec la conquête du nouveau monde. Les navires effectuent alors un triangle entre l’Europe, l’Afrique et les Amériques. Ils vendent des produits manufacturés en Afrique, prennent des esclaves à destination du Brésil, des Caraïbes ou des Etats-Unis et reviennent en Europe avec du sucre et d’autres matières premières. C’est l’art de l’optimisation des investissements dans lequel on peut rendre hommage au génie créatif en affaires des Juifs. Durant quasiment 4 siècles des millions d’Africains sont « exportés » vers les Amériques. Durant le 18ème siècle, les Juifs participent activement dans le négoce d’esclaves. Certains Juifs contrôlent même les marchés où sont fixés les prix, telle une denrée ! Mais on assiste également à des histoires émouvantes de romantisme. C’est ainsi que Aaron Levy, le fondateur de Aaronsburg en Pennsylvanie, achète Rachel, une esclave noire, dans le milieu des années 1780 et l’emmène à Philadelphie. Il la libère, l’éduque et l’épouse. Elle repose désormais dans le cimetière Mikve Israël, à proximité de la tombe de Hayim Salomon, le financier de la Révolution américaine (cf 1776). En 1793, Eli Whitney invente le fil à coton et c’est l’envol des plantations de cette matière première consommatrice de main d’oeuvre, plus particulièrement d’esclaves bon marché qui fait exploser le marché. L’un des nombreuses études effectuées par Ira Rosenwaike, publiée par l’American Jewish Historical Society (Société d’histoire juive américaine), montre que 75% des Juifs du sud des Etats-Unis possèdent des esclaves noirs (avant l’élection de Lincoln), alors que seuls 36% des Blancs en ont. ...
Aubert Edouard - La vallée d'Aoste
Auteur : Aubert Edouard Ouvrage : La vallée d'Aoste Année : 1860 Lien de téléchargement :...