Arcand Adrien - Le communisme installé chez nous


Auteur : Arcand Adrien
Ouvrage : Le communisme installé chez nous "Notre devoir devant les faits" Causerie prononcée à Montréal en 1966
Année : 1966

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Préambule. Je vous ai dit que le Communisme est solidement installé chez nous. Non pas le Communisme tel que nous le fait voir ordinairement la propagande anticommuniste des enfileurs de mots : c’est à dire un parti communiste à la solde de Moscou, avec des réseaux d’espionnage soviétique, d’agents de Moscou cherchant à voler nos secrets politiques, diplomatiques et militaires, de propagandistes spéciaux infiltrant tous les rouages de l’appareil administratif et social. Ces forces sont connues, la plupart d’entre elles opèrent au grand jour, ont leurs publications, se réunissent régulièrement. C’est le moindre des périls que présente chez nous la conspiration communiste, et il est facile de le mettre hors d’état de nuire. Le danger communiste que je veux particulièrement souligner à votre attention, c’est le Communisme légal, gouvernemental, administratif, qui opère dans notre pays depuis plus de trente ans, qui nous a plongés dans un communisme actif partiel, en a fait une coutume sociale et nous a préparés au communisme total, intégral, définitif. C’est en 1917 que les chefs communistes, dont 89 % étaient de sang juif, ont pris le contrôle et l’administration de l’État russe. C’est la même année, 1917, que nos bons démocrates conservateurs et libéraux ont, dans presque tous les pays du monde, implanté le communisme dans l’administration des autres Etats occidentaux. Comme il est dit dans l’Évangile, il y en a qui crient « Seigneur ! Seigneur ! » mais qui se conduisent et agissent comme des ennemis du Seigneur. De même, en politique, nos bons démocrates libéraux, conservateurs et autres, crient sa cesse contre le Communisme, mais ils ne cessent pas de le servir, de le répandre, de lui donner la protection des gouvernements, des parlements, des lois et des tribunaux. Quand je vous aurai expliqué clairement la justification de mon affirmation, qui peut vous paraître extravagante ou exagérée, vous devrez admettre que vous faites tous du communisme sans le savoir ; que vos gouvernants sont tous des serviteurs zélés de Karl Marx, propageant l’action communiste dans la mesure même qu’ils le condamnent. Et cette admission vous en fera faire une autre ; c’est que vous êtes trahis par une partie de vos gouvernants, tandis que l’autre partie constitue simplement une bande d’aveugle conduisant un peuple aveuglé par leurs mensonges ou par leur ignorance crasse. Le Communisme n’est pas seulement, comme on est trop porté à le croire, une organisation politique composée de pauvres diables dégoûtés des injustices sociales, des mensonges ou des abus des politiciens véreux ; composée d’intellectuels tarés, névrosés ou décadents ; composée de ceux que le vice attire plus que la vertu ; composée de jaloux, d’en vieux, de haineux, d’insoumis, de révoltés, de repris de justice et de rageurs congénitaux, tous conduits par des chefs juifs qui, eux savent où ils vont. Si ce n’était que cela, le Communisme, un simple coup de balai suffirait à le faire disparaître au fond d’un porte-poussière. Mais le Communisme est beaucoup plus que cela. Un simple stratagème. C’est un stratagème juif en vue de conduire Israël au pouvoir mondial. Et comme il y a de solides barrières fermant la route à cette ascension juive vers le sceptre mondial, la conspiration communiste a pour but d’ébranler, puis de renverser ces barrières l’une après l’autre. Ces barrières sont la monarchie, la religion, la tradition, l’esprit national, l’esprit familial, l’initiative individuelle, la propriété privée, avec tout appareil des autorités, des droits et des lois qu’ils comportent. Toute la littérature théorique du communisme, de même que son application pratique dans les pays qu’il a subjugués, ne laisse aucun doute là-dessus. L’évangile du communisme, « Manifeste Communiste » de Marx et Engels, livré au monde en 1848, il y a plus d’un siècle, l’affirme solennellement et donne la ligne de conduite à suivre pour parvenir au but final. Il faut affaiblir toutes les institutions politiques, sociales et économiques, au point qu’un simple ébranlement les fera crouler et que le parti communiste, simple instrument de prise de pouvoir, n’aura qu’à se baisser pour ramasser les débris de ces institutions effondrées. Mais tout cela ne peut se produire que si la base originaire et principale sur laquelle toutes les institutions s’appuient : La propriété privée, a été, sinon détruite, du moins conduite par épuisement à un état de faiblesse impotente. Toute la littérature marxiste ne constitue qu’une incantation sans répit contre la propriété privée, principalement elle qui est représentée par les classes terriennes et agricoles, les classes qui possèdent personnellement, sans caractère anonyme, le petit commerce et la petite industrie, c’est-à-dire la petite bourgeoisie. Le haut est facile à conquérir, du moment que l’on contrôle la Finance Internationale qui fait la valeur des monnaies, que l’on contrôle la force déterminante des prix du marché mondial, que l’on contrôle les grands consortiums intercontinentaux, par lesquels on absorbe à volonté les entreprises qui en dépendent ; le bas est aussi facile à contrôler, quand on le tient à la merci d’un paupérisme constant déterminé par le coût de la vie et, au besoin, par les crises économiques facilement créées, quand on détient les leviers du crédit. Mais le centre, lui, la petite bourgeoisie, est beaucoup moins facile à enrégimenter, à contrôler, à internationaliser, parce que son intérêt est exclusivement local, parce qu’elle est fermement enracinée dans le sol national, parce qu’elle participe plus que toute autre classe à la pulsation du cœur national, parce qu’elle représente les fruits de l’initiative, du travail, de la patience et de l’économie. Dans l’idée du marxisme, c’est elle qu’il faut détruire, et le moyen choisi pour la détruire c’est l’agression sans répit contre son avoir : la propriété privée. Les dix commandements de Karl Marx. Toutes les institutions au monde, même celle de l’État, sont soutenues par la propriété privée, à laquelle elles font toutes appel, par un moyen ou l’autre. Dès que la propriété privée disparaît, toutes les institutions qui en dépendent tombent d’elles-mêmes ou deviennent des simples instruments de l’État, qui hérite automatiquement de la propriété. Le citoyen lui-même, dépouillé au profit de la propriété publique, ne se trouve plus qu’un esclave de l’État. Aussi longtemps que les citoyens peuvent jouir de la propriété, ils peuvent toujours se défendre contre les attentats à leurs droits ; quand ils n’ont plus rien et sont tous également pauvres, c’est pour eux la servitude totale et définitive sans moyen ni espoir de libération. Dans leur conspiration pour la domination mondiale, les chefs juifs ont tout prévu et, s’ils réussissaient dans l’exécution de leur plan, ils ont parfaitement raison de dire que leur règne sur tous les peuples durerait au moins mille ans. Dans son deuxième chapitre, le Manifeste Communiste des Juifs Marx et Engels énumère son décalogue, ses dix commandements matérialistes, dont presque tous visent à l’anéantissement de la propriété privée. « Pour commencer, dit le Manifeste, tout cela ne peut être effectué que par le moyen d’agressions despotiques contre la propriété privée et contre les conditions de la production bourgeoise... Ce sont des moyens indispensables pour révolutionner le mode de vie ». Quelques lignes auparavant, le Manifeste Communiste déclare que, « par la politique, il faut travailler à dépouiller la bourgeoisie de tout son capital, par degrés, et de centraliser toute la production dans les mains de l’État ». Le premier commandement de ce décalogue matérialiste réclame l’abolition de la propriété terrienne. En attendant que le Communisme au pouvoir confisque toute propriété terrienne, il faut naturellement (comme pour l’industrie et le commerce), encourager la centralisation de cette propriété en le moins de mains possible, pour qu’au moment voulu, la masse des propriétaires d’hier, dans la rancœur ou l’esprit de vengeance naturels chez les dépossédés, accueille avec plaisir la dépossession de tous au profit de l’État. Les grands organismes du capitalisme international ont, dans tous les pays, des sociétés d’immeubles qui, avec les profits réalisés par la Haute Banque achètent et accumulent tout ce qu’elles peuvent de propriétés immobilières, rurales comme urbaines. En même temps, l’État fédéral devient, à la faveur des guerres ou préparatifs de guerres, détenteur d’une proportion toujours plus vaste de la propriété immobilière du pays. ...

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